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| Total des votes : 49 |
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| (33) les facteurs reconduisent la grève | |
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Spidey Administrateur
Nombre de messages : 10583 Age : 56 Localisation : (93) Seine-Saint-Denis Humeur : ...à votre service ! Date d'inscription : 28/05/2006
| Sujet: (33) les facteurs reconduisent la grève Ven 10 Fév 2012 - 21:18 | |
| La Poste : les facteurs reconduisent la grève[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]32 des 45 facteurs devant prendre leur poste hier étaient en grève à Biganos et Gujan. (photo d. P.)La grève des facteurs de Gujan-Mestras et Biganos continuera au moins jusqu'à lundi, date à laquelle une assemblée générale, à l'embauche, décidera ou non de la poursuite du mouvement entamé mardi matin. Hier, les négociations entre la direction de La Poste et les facteurs n'ont en effet pas abouti sur la principale revendication des grévistes : le projet de suppression de deux tournées sur Biganos et Gujan-Mestras. Ce midi, la discussion avec la direction s'achève sur le parking du centre de tri de Biganos balayé par ce vent si froid venu de Sibérie. Les facteurs ont reconduit la grève et se retrouveront à l'embauche lundi matin en assemblée générale. Ce vendredi, 32 des 45 facteurs qui devaient prendre leur poste sont en grève, soit 70 % d'entre eux. Depuis mardi, trois des quatre revendications des grévistes ont été satisfaites : le comblement des effectifs à Biganos et Gujan, notamment par du recrutement en alternance ; le maintien du régime de travail existant (à savoir deux jours de congés consécutifs toutes les six semaines puisque les facteurs travaillent six jours sur sept) ; la prise en compte des nouvelles constructions dans les deux villes par la direction dans la construction du diagnostic préalable à l'organisation des tournées des facteurs. Le point de blocage Mais les négociations bloquent toujours autour de la suppression des deux tournées. Chacun campe sur ses positions. Alain Bertin-Naghit, directeur du groupement courrier zone Atlantique, insiste sur le fait que le courrier est structurellement en baisse, à cause d'Internet : « En Gironde, en janvier 2012, on constate une baisse de 12 % du courrier par rapport à janvier 2011. Elle est de 15 % sur Gujan et de 10 % sur Biganos. » Et il ajoute qu'entre 2010 et 2011, si le nombre de colis est en légère hausse, le courrier est en baisse sur Gujan-Biganos. Ensuite, le directeur a proposé la mise en place de nouvelles automatisations dans le courant du mois de février à Gujan et Biganos pour le tri du courrier : « Nous nous engageons à mesurer le temps gagné avec les facteurs. Cela devrait leur permettre de passer plus de temps près des clients. » Parce qu'en fait, les facteurs contestent les chiffres de la direction et assurent qu'entre 2010 et 2011, les colis mais aussi le courrier sont en hausse. Et puis surtout, « les facteurs ont leur tournée à faire et quand ils dépassent l'horaire, ce n'est pas payé en heures supplémentaires. » En clair, les deux tournées supprimées seront réparties sur les autres. Résultat : « La direction va demander aux facteurs de distribuer une centaine de boîtes aux lettres de plus par facteur et par jour, explique Gérard Lamarque (CGT). Comment vont-ils faire ? C'est simple, la direction va compter sur leur conscience professionnelle pour qu'ils fassent le travail au-delà de leurs horaires. » Pour les grévistes, la direction, dans son réaménagement bisannuel des tournées a purement et simplement minimisé l'augmentation de la population sur le secteur. Et quand la direction avance que cette réorganisation a fait l'objet d'un accord dans le Val de l'Eyre, les grévistes rappellent que 2,5 tournées ont été supprimées à Arcachon et une autre à la Teste. Sur le point qui a déclenché la grève, direction et organisations syndicales ne sont donc pas d'accord. Et la grève est reconduite. Alain Bertin-Naghit précise quand même que la continuité du service postal est assurée : « Nous desservons l'ensemble des tournées sur deux ou trois jours. » - Citation :
- Sud Ouest
Dernière édition par Spidey le Jeu 23 Fév 2012 - 9:56, édité 1 fois | |
| | | Spidey Administrateur
Nombre de messages : 10583 Age : 56 Localisation : (93) Seine-Saint-Denis Humeur : ...à votre service ! Date d'inscription : 28/05/2006
| Sujet: Re: (33) les facteurs reconduisent la grève Jeu 23 Fév 2012 - 9:56 | |
| Soutenus par le candidat NPA Philippe Poutou, sur place hier, les facteurs entament leur deuxième semaine de grève. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Philippe Poutou : « Le plus important, c'est la volonté de gagner votre combat ». (PHOTO L. B.)Après Lormont, Biganos, Gujan-Mestras, Pessac va-t-elle devenir la nouvelle bête noire de la direction de La Poste ? Hier, les négociations concernant la réorganisation des tournées n'ont pas avancé d'un pouce entre les facteurs grévistes et responsables du centre de distribution du courrier, avenue Roger-Chaumet. Devant les lieux, il y a eu, en revanche, pas mal de bruit avec en milieu de journée la visite de Philippe Poutou, candidat du NPA (Nouveau parti anticapitaliste) à l'élection présidentielle. Récit de la journée. Hier matin, les postiers ont entamé leur septième jour de grève. « Nous sommes trois de plus », annoncent-ils de bon matin. Sur les 39 tournées prévues ce lundi, dix vont être assurées, selon leurs chiffres. Service quand même assuré L'analyse de la direction est différente. Elle compte 30 % des agents en grève ce lundi. Depuis le début du conflit, « grâce au personnel non gréviste et aux mesures de continuité de service mises en place par La Poste, tous les habitants reçoivent du courrier au minimum un jour sur deux », indique-t-elle dans un communiqué. Dans la matinée, elle reçoit les organisations syndicales, comme chaque jour depuis le dépôt de préavis de grève illimitée déposé par la CGT, FO et Sud le 14 février. « Un simulacre ! Le diagnostic est ficelé. Ils ne veulent pas revenir en arrière », scande Jean-Pierre Bernadet (CGT) pour résumer la rencontre. Les facteurs effectuent 45 tournées dans Pessac. La réorganisation prévoit deux suppressions de tournées à partir du 20 mars, selon la direction qui avance une baisse de trafic. Les grévistes parlent, eux, de trois suppressions, et avancent un nombre de boîte aux lettres en constante augmentation dans la commune. Midi, le conseiller général communiste Jean-Jacques Paris, ancien postier, arrive sur le piquet de grève. Dans la foulée, il envoie une lettre à Christian Carles, directeur opérationnel courrier pour lui demander d'ouvrir le dialogue avec les organisations syndicales afin de prendre en compte « les revendications des personnels ». Il n'est pas le premier élu politique à se mêler de l'affaire. En fin de semaine dernière, le maire Jean-Jacques Benoît (PS) et le député et président du Conseil régional Alain Rousset (PS) ont déjà apporté leur appui aux facteurs. 14 heures. Les caméras arrivent en nombre. Philippe Poutou, qui débauche de l'usine Ford à Blanquefort, est attendu d'une minute à l'autre. « Ça fait du bien d'être soutenus », lâche Thierry Lacoste. La guerre des nerfs a débuté Pas postier comme Olivier Besancenot, mais fils de postier, l'ouvrier mécano regonfle le moral des troupes. « Vous entrez dans une guerre d'usure avec votre direction. L'argent que vous perdez, c'est a priori le nerf de la guerre. Le plus important, c'est la volonté de gagner votre combat », leur dit-il. Certains des grévistes ont perdu près de 500 euros depuis le début du conflit. « On est en train de s'organiser. On a collecté des fonds pour tenir, explique un syndicaliste de Sud. On est partis dans le conflit sans être sûrs de gagner. Mais nous sommes arrivés à un point de non-retour. On ne va pasadmettre, comme ça, ce qu'il se passe. » Le candidat NPA reviendra s'il faut. Il est « le porte-parole de ceux qui se battent contre l'aggravation de leurs conditions de travail », martèle-t-il. Par téléphone, la direction indique une nouvelle rencontre ce mardi après-midi. 15 heures. Gonflés à bloc, des syndicalistes montent dans le bureau du directeur du centre. Nouvelle proposition. L'audience aura finalement lieu ce matin à 9 h 30 au siège de Mériadeck. Les facteurs ont quelques minutes plus tôt voté la poursuite de la grève. - Citation :
- Laurie BOSDECHER - Ouest France
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| | | Spidey Administrateur
Nombre de messages : 10583 Age : 56 Localisation : (93) Seine-Saint-Denis Humeur : ...à votre service ! Date d'inscription : 28/05/2006
| Sujet: Pessac : « Notre métier de facteur n'est plus considéré Ven 24 Fév 2012 - 14:22 | |
| Pessac : « Notre métier de facteur n'est plus considéré »Christine Homsy et Gaël Le Boulanger, en grève depuis dix jours, aiment leur métier, le contact avec l'usager. Mais disent leur ras-le-bol face aux rendements exigés.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Christine Homsy, factrice depuis 1996, estime que le métier de facteur a perdu son sens. Son confrère, Gaël Le Boulanger, ne compte pas les heures supplémentaires non rémunérées. (PHOTO L..B.)Gaël Le Boulanger, 26 ans, a choisi de devenir facteur pour le « contact humain ». Christine Homsy a 47 ans. Ils sont postiers depuis six générations dans sa famille, « mais ce sera la dernière », lance-t-elle. Tous les deux sont facteurs à Pessac, grévistes depuis le début du conflit le 14 février (voir ci-dessous), « déterminés à aller jusqu'au bout », disent-ils. Elle fait sa tournée dans le centre-ville, lui, dans le secteur de Saige-Formanoir. Leur journée commence à 7 h 15, au centre principal de La Poste de Pessac, avenue Roger-Chaumet. 52 000 plis y arrivent en moyenne chaque jour ouvrable. Une partie a été pré-triée à Cestas, allégeant la charge de travail de 200 lettres pour chaque facteur. Le reste doit être trié par les équipes, puis chacun prépare de son côté sa tournée en classant les plis par rue. Gaël Le Boulanger (1 200 euros nets par mois) et Christine Homsy (1 500 euros) travaillent à vélo. Ils distribuent entre 50 à 60 kg de courrier par jour. Impossible de porter une telle masse sur leur bécane. Ils préparent des sacs de dépôt que des voitures acheminent dans des points relais. Il finit sa tournée en retard Avant de partir, les facteurs récupèrent aussi les recommandés. « 20 à 30 par jour pour moi », précise Gaël Le Boulanger. 1 300 à 1 400 dont 15 à 20 recommandés par jours pour sa consœur. Ils enfourchent tous les deux leur bicyclette entre 9 h 30 et 10 heures. « Ma zone est assez variée, avec des tours et du pavillonnaire », raconte le jeune facteur. Sa fiche technique indique qu'il doit terminer sa tournée à 13 h 37 mais qu'il accuse un retard quotidien de 13 minutes. « Parfois, je rentre à 14 heures, ça dépend de la masse de courrier. Il y a des personnes âgées qui m'attendent tous les jours et avec qui j'échange quelques mots. Je ne vais pas arrêter de leur parler pour finir pile à l'heure. Cela fait partie du métier. Mais combien d'heures supplémentaires jamais rémunérées ? » Gaël Le Boulanger, membre du CHSCT (comité d'hygiène et de sécurité et des conditions de travail), syndiqué Sud, estime se sentir « bien dans son boulot. Je fais grève par solidarité avec les autres, pour préserver leur santé et leurs conditions de travail. » Mais de pointer des incohérences. « Nous avons une minute trente pour distribuer un recommandé. Impossible. » La baisse de trafic, motif de la direction de La Poste pour réduire le nombre de tournées - de 45 à 43 - dans la commune, est un faux prétexte selon lui. « Cela fait trois ans que je suis à Pessac. Je n'ai pas vu cette baisse, sauf dans les périodes creuses, comme en été. » La réorganisation, prévue à partir du 20 mars, impactera peu son itinéraire. Charge de travail accrue Christine Homsy, elle, estime qu'elle aura plus de travail. « Je perds trois rues, mais aurai une avenue en plus, un lotissement, des résidences. C'est fatigant à force. Tous les 18 mois, on nous change nos tournées. Il faut s'adapter aux nouveaux itinéraires, faire connaissance avec les usagers. » Elle travaille comme factrice depuis 2007 à Pessac. « Les horaires, je ne les tiens pas. En cas d'intempéries, froid ou pluie, je mets forcément vingt minutes de plus. » Elle termine rarement sa tournée avant 13 h 15. Plus souvent à 13h45. « Quand j'avais des enfants petits, que je devais rentrer, c'était la course, quite à mettre ma sécurité et la qualité de service en danger. J'ai changé. Je préfère prendre le temps qu'il faut. » Elle a vécu plusieurs réorganisations. Celle-ci est de trop pour elle. « J'aurai plus de distance à parcourir. Je pense qu'il faudra créer un nouveau dépôt pour alléger le poids sur mon vélo. Prendre le temps de connaître les nouveaux usagers que je distribuerai ? Franchement, je n'aurai pas le temps. » Christine Homsy, non syndiquée, est factrice depuis 1996. « Notre métier a changé. On nous demande de remplir des contrats d'objectifs désormais, prime à l'appui. Cela ne m'intéresse pas. Quand je rentre chez moi, je suis épuisée. J'essaie de lire pour me détendre, mais je m'endors. J'ai 47 ans. Il faut que je tienne le coup pour travailler encore dans cinq ou dix ans. Ça semble difficile. » Elle n'avait participé à une grève depuis 1995. « Notre métier de facteur n'est plus considéré par notre hiérarchie. Mes enfants, eux, ont envie de faire un vrai métier. Pas comme moi. Je fais un boulot maintenant. » Trois questions à... Frédéric Chapuis Directeur du groupement courrier de La Poste de Bordeaux et son agglomération 1. Au dixième jour de grève des facteurs de Pessac, pourquoi les négociations sont-elles toujours bloquées avec les organisations syndicales ? Nous nous sommes encore réunis ce jeudi. C'était la dix-huitième rencontre au sujet de la réorganisation des tournées sur la ville de Pessac. Nos dialogues restent courtois, nous sommes entre gens responsables. La direction de La Poste, au départ, a pris en compte les revendications des organisations syndicales. Nous avions prévu un passage à 40 tournées. Il y en aura 43. Nous n'avons pas trouvé de points de sortie pour l'instant mais je reste optimiste. 2. La baisse de trafic du courrier justifie-t-elle vraiment la réorganisation des tournées face à une population qui augmente à Pessac ?Entre 2010 et 2012, le trafic courrier dans cette commune a baissé de 8,8 %. Dans le même laps de temps, nous avons compté 599 nouvelles boîtes aux lettres. Il faut que nous nous adaptions à cette tendance lourde due à Internet et aux SMS. Dans les années à venir nous allons encore perdre du trafic. Le chiffre d'affaires de La Poste repose sur ses clients. Pour continuer à distribuer, le courrier six jours sur sept, nous devons rendre nos organisations plus flexibles. 3. Dans ces conditions, le métier de facteur a-t-il encore un avenir ? Oui et je comprends leur malaise car leur métier a changé. Ils travaillent plus en équipe, se partagent les tournées quand leurs collègues sont absents ou en congés. Le changement fait peur. Mais à l'avenir, le facteur gardera toujours sa mission de service public mais avec de nouvelles missions pour maintenir le lien social qu'ils assurent déjà bien aujourd'hui. - Citation :
- Sud Ouest
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| Sujet: Pessac (33) : Fin de la grève des facteurs Dim 26 Fév 2012 - 22:58 | |
| Pessac (33) : Fin de la grève des facteursLes facteurs de Pessac vont reprendre la distribution du courrier lundi matin suite à l'accord qui a été trouvé avec La Poste [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les facteurs ont obtenu la suppression d'une seule tournée quotidienne (Willy Dallay)Ce samedi matin, après de nouvelles négociations, un accord de reprise de la distribution a été trouvé entre la direction de La Poste et les organisations syndicales (CGT, Sud, FO), accord qui met fin à la grève entamée le 14 février dernier par une partie des facteurs pessacais ( 25 à 30% de grévistes selon la direction, 50% selon les syndicats). Les grévistes protestaient contre un projet de réorganisation des tournées: La Poste envisageait de réduire le nombre de tournées quotidiennes de 45 à 43; cette réforme devait entrer en vigueur le 20 mars prochain. La direction de La Poste justifie ce redécoupage par la baisse de trafic du courrier, qui a fondu de 12% en Gironde entre 2010 et 2012. L'effet du boom des mails et des sms... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les syndicats réclamaient toutefois le maintien de 45 tournées quotidiennes à Pessac. "Une tournée, cela représente de 400 à 900 ménages par jour, selon la densité du tissu urbain. On finit rarement à l'heure, et il faut parfois savoir prendre le temps de parler avec les habitants, par exemple avec les personnes âgées", explique un postier gréviste. Finalement, entre le maintien à 45 tournées et la révision à 43, direction et représentants du personnel ont coupé la poire en deux: l'accord prévoit, à partir du 20 mars, 44 tournées quotidiennes. "L'accord met aussi en place une commission de suivi pour voir comment cette réorganisation se traduit sur le terrain" note Jean-Pierre Bernadet, représentant de la CGT La distribution du courrier reprendra lundi à Pessac. Dans un communiqué paru cet après-midi, Alain Rousset, député de la circonscription, salue la fin du conflit et rappelle "l'importance d'un dialogue social apaisé et régulier." - Citation :
- Sud Ouest
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