Spidey Administrateur
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| Sujet: (49) Une majorité de facteur en grève Mar 18 Oct 2011 - 20:46 | |
| Une majorité de facteur en grève : peu de courrier à Trélazé et aux Ponts-de-CéDe nombreuses boîtes aux lettres resteront vides aujourd’hui, à Trélazé, aux Ponts-de-Cé, Andard, Brain-sur-l’Authion, La Daguenière, La Bohalle, Sainte-Gemmes-sur-Loire et Saint-Jean-de-la-Croix. Un mouvement de grève touche le centre courrier de Trélazé/Les Ponts-de-Cé. Sur les 34 facteurs, 20 sont en grève depuis ce lundi matin. L’intersyndicale CGT, CFDT et Sud dénonce la réorganisation en cours qui prévoit la suppression de quatre postes pour Trélazé dont deux tournées de facteur. Une première séance de négociation avec le chef d’établissement, ce matin, n’a rien donné. Le mouvement de grève « illimité » se poursuit. - Citation :
- Ouest France
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| Sujet: Les facteurs en grève ont repris le travail hier, « écoeurés » Jeu 27 Oct 2011 - 19:14 | |
| Les facteurs en grève ont repris le travail hier, « écoeurés »[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Depuis le 17 octobre, les postiers de la plate-forme courrier de Trélazé étaient en grève. Hier matin, après une nouvelle assemblée générale, ils ont repris leurs tournées, sans avoir obtenu aucune avancée dans les négociations avec la direction. Les habitants de Trélazé, Les Ponts-de-Cé, Andard, Brain-sur-l'Authion, La Daguenière, La Bohalle, Saint-Gemmes-sur-Loire et Saint-Jean-de-la-Croix vont sans doute être satisfaits de retrouver leur courrier dans les boîtes aux lettres. Les facteurs, eux, auront un peu moins le après l'échec de ce mouvement. À l'origine du conflit, la suppression de deux tournées de courrier. Sur les 34 facteurs que compte le centre, 70 % étaient en grève. Un mouvement unitaire qui réunissait les syndicats CGT, Sud et CFDT. « Il n'y aura pas de licenciements, reconnaît Christophe Percher, militant CGT, mais il y aura une surcharge de travail répartie sur tous les collègues. » Les postiers souhaitaient négocier avec la direction, et ceci dès le 11 octobre. « Avant notre préavis de grève, note le facteur, il y avait une semaine pour négocier. La grève, on ne la souhaitait pas. On est attachés à notre travail, et on connaît les désagréments que notre mouvement peut entraîner chez les usagers. »« On a eu affaire à un mur » Tous les jours, des représentants grévistes étaient reçus par le directeur du centre courrier. « La réponse, souligne Christophe percher, était toujours la même : non négociable. » « Dans ce métier, explique Guy Pichereau, adhérent CFDT, il n'y a plus de temps pour le social, l'empathie avec le client, seule la rentabilité compte. »Lundi matin, après une dernière assemblée, ils ont repris le travail, écoeurés du résultat de leur mouvement. Pour le militant CGT : « C'est la première fois que je reviens devant mes collègues la tête basse. Après 32 ans de boutique, je n'ai jamais vu cela. Je reprends le boulot avec rien. »Les facteurs soutiennent qu'il y a un manque de personnel, et que souvent leurs horaires de tournée débordent du temps imparti. « On s'est heurté tous les jours à un mur pour négocier avec la direction, constate Guy Pichereau, il faut peut-être réfléchir à d'autres moyens de pression pour pouvoir avoir un début de dialogue avec nos responsables. » - Citation :
- Ouest France
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